Monday, June 3, 2013

Self-reflexive nature of consciousness

 

Nausea and vertigo


I only post when I "succeed" a meditation session. After three failed sessions, since 31st may, today was very good. I think I haven't learned anything but the focus of the 'I am' on itself was easy : I haven't had to put much effort. 

I even had to verify if I was doing it correctly. The technic used for checking is to ask myself : "How do you know that you exist ?", then comes a feeling of presence. But this time, I was already in that presence ... Thoughts could come and go but I was comfortably settled in the feeling 'I am' which is watching itself ...

All went very well. I thought that this time I was very lucky to have a quiet mind focused correctly. After the session which lasted at least two hours, I had nausea ... I went to the haircut and after coming out I was feeling the same as after reading Douglas Hofstadter's book "I am a strange loop" : vertigo, nausea ... That book also points out the self-referencing properties of  consciousness.


Anyway, feeling the 'I am' without effort and being able to focus on it steadily for a long time was great. 


Metaphors on Nisargadatta's teaching


Otherwise, yesterday I spent the whole day searching for metaphors on Nisargadatta's teaching about consciousness and absolute. The following is the best one which gives an understanding on the saying "I am this 'I am' " :

The absolute is like the sun (big 'I') reflecting on a lake (small 'i') and depending on the stability of the waves (sattva - rajas - tamas), it is more or less reflected correctly. 
      Our mind is lit up by the small 'i', which is but a reflection of the big 'I'. Thoughts, body feelings, perceptions are like waves. 
     When the lake is placid (sattvic state), it reflects correctly the sun ... Here, to make the mind sattvic, we need to slow it down by making it focus on itself.




Nausée et vertige


Je poste seulement quand je réussis une séance de méditation. Suite à trois séances infructueuses depuis le 31 mai, celle d'aujourd'hui a été très bonne. Je pense que je n'ai rien appris mais la concentration du 'je suis' sur le 'je suis' avait été facile : je n'avais pas besoin de fournir un effort important.

J'avais même besoin de vérifier si je procédais correctement. La technique utilisée pour cela est de me demander : "comment sais-tu que tu existes ?", il s'ensuit un ressenti d'une présence intérieure. Mais cette fois, j'étais déjà dans cette présence ... Les pensées peuvent surgir mais j'étais confortablement stabilisé dans la sensation 'je suis' qui s'observait elle-même ...

Tout s'était bien déroulée. Je pensais que cette fois j'avais eu beaucoup de chance d'avoir un cerveau calme et correctement concentré. Suite à la séance qui avait duré au moins deux heures, j'avais eu la nausée ... J'étais allé chez le coiffeur et en sortant, j'avais eu la même sensation que celle que j'avais eu en lisant le livre "je suis une boucle étrange" de Douglas Hofstadter  : vertige, nausée ... Ce livre met également en relief les propriétés d'auto-référencement de la conscience.

Bref, le fait de sentir le 'je suis' sans effort et d'avoir été capable de se concentrer dessus aussi longtemps avait été géniale.

Métaphores sur l'enseignement de Nisargadatta


Sinon, toute la journée d'hier, j'avais cherché des métaphores dans l'enseignement de Nisargadatta en ce qui concerne la conscience et l'absolu. La suivante donne une compréhension sur la parole célèbre "Je suis ce 'je suis'" :

L'absolu est comme le soleil (le grand 'JE') se reflétant  sur un lac (le petit 'je') et selon la stabilité des vagues (sattva - rajas - tamas), il est plus ou moins correctement réfléchi. 
    Notre mental est éclairé par le petit 'je' qui n'est qu'une réflexion du grand 'JE'. Pensées, sensations corporelles, perceptions sont comme des vagues sur ce lac de la conscience.
      Quand le lac est placide (état sattvique), il réfléchit correctement le soleil ... Ici, afin de rendre notre conscience sattvique, nous devons la calmer en la faisant concentrer sur elle-même.

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